Foire aux questions

The League’s coat of arms

Trouvez au-dessous des renseignements sur :

Comment est-ce que je peux obtenir un portrait de la Reine?

La Ligue monarchiste du Canada distribue les portraits lithographiques canadiens officiels les plus récents de la Reine (ceux de 2005) sans frais, mais nous demandons 10 $ (plus 1 $ pour chaque copie additionnelle (jusqu’à un maximum de cinq) pour défrayer des coûts d’emballage et d’affranchissement.

Envoyez votre chèque fait à « La Ligue monarchiste du Canada » à : Boite postale 1057, Oakville (ON) L6J 5E9. Si vous souhaitez payer avec votre carte de crédit, vous pouvez utiliser PayPal (seulement, cliquez sur le bouton faire une contribution, et entrez le montant total). Assurez-vous de nous avertir de votre contribution par courriel à domsec@monarchist.ca.

Si vous voulez obtenir des photos de la Reine en grosses quantités pour distribution aux foires, aux tables d’affichage, aux ventes dans les centres commerciaux et autres évènements semblables, veuillez nous contacter à domsec@monarchist.ca pour faire des arrangements spéciaux.

Comment pourrais-je contacter la Reine et les autres membres de la famille royale?

La Reine fait bon accueil aux expressions franches des soucis des Canadiens. Celles-ci peuvent être envoyées à Sa Majesté via son Secrétaire particulier, le très honorable Christopher Geidt, et adressées à : Buckingham Palace, Londres, Royaume-Uni SW1A 1AA. La salutation correcte est « Cher M. Geidt ». Votre lettre peut commencer en lui demandant « avec respect que vous informiez Sa Majesté de mes soucis ». Les lettres dirigées directement à Buckingham Palace doivent être suffisamment affranchies au tarif international.

The League’s coat of armsLes membres de la famille royale n’envoient pas d’autographe, ni d’image autographiée. Si vous dirigez un évènement d’une œuvre de charité reconnue et voulez obtenir tel article pour des enchères ou dans un but semblable, vous pouvez écrire au secrétaire particulier approprié et lui expliquer en détail la nature de l’œuvre de charité et demander la considération d’une proposition spécifique de votre requête d’assistance royale. Cependant, il est probable que la plupart de ces demandes ne puissent pas être accommodées à moins que le membre de la famille royale ne soit le patron de l’organisme concerné.

Rideau Hall peut aussi effectuer la livraison de correspondance des Canadiens à Buckingham Palace. Il est recommandé que les Canadiens écrivent d’abord à Rideau Hall, plutôt que directement au palais, si la question demande conseil ou information de la part de Rideau Hall que les fonctionnaires du palais pourraient avoir besoin (par exemple, des demandes de patronage royal et celles d’utilisation du préfixe Royal, et de sujets concernant des visites royales, des demandes, des messages de félicitations, des offres de cadeau et des sujets semblables). L’adresse est : Rideau Hall, 1 promenade Sussex, Ottawa (ON) K1A 0A1.

Les Canadiens peuvent écrire directement aux autres membres de la famille royale. La forme correcte de salutation pour le courrier personnel est « Votre Altesse royale » et la fermeture usuelle est « Je reste, monsieur (madame), très sincèrement votre… » mais vous êtes libre d’écrire de façon confortable.

Leurs adresses sont les suivantes :

Leurs Altesses royales le prince de Galles
et la duchesse de Cornouailles
Clarence House
Londres
Royaume-Uni SW1A 1BA

Son Altesse royale le duc d’Édimbourg
Buckingham Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1AA

Son Altesse royale le duc d’York
Buckingham Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1AA

Leurs Altesses royales le comte et la comtesse de Wessex
Bagshot Park, Bagshot
Surrey
Royaume-Uni GU19 5PL

Son Altesse royale la Princesse royale
Buckingham Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1AA

Leurs Altesses royales le duc et la duchesse de Gloucester
Kensington Palace
Londres
Royaume-Uni W8 4PU

Son Altesse royale le duc de Kent
St James’s Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1BQ

Son Altesse royale la duchesse de Kent
Wren House, Palace Green
Londres
Royaume-Uni W8 4PY

Comment est-ce que je peux demander des salutations de la Reine pour un anniversaire spécial ou un anniversaire de mariage?

Sa Majesté est heureuse d’envoyer ses salutations à ses sujets centenaires et aux couples mariés depuis 60 ans et plus. Il est nécessaire d’envoyer une demande à Rideau Hall bien avant l’occasion. Pour des informations complètes, appelez à Rideau Hall au 1-800-465-6890, ou accédez au site Web du gouverneur-général à http://www.gg.ca.

Comment peut un organisme demander le patronage royal ou porter le titre « Royal »?

Ces marques de faveur royale ne sont accordées que rarement; le gouvernement ne peut pas accorder le patronage royal au nom de la Reine. Des critères pour qu’un organisme reçoive l’une ou l’autre sont définis sur le site Web de Patrimoine Canadien à http://www.pch.gc.ca/pgm/ceem-cced/fr-rf/criter-eng.cfm.

Une enquête non officielle peut être effectuée d’abord par le secrétaire canadien de Sa Majesté la Reine, Kevin MacLeod, CVO, Huissier du bâton noir au Sénat, le Sénat, Ottawa (ON) K1A 0A4. Selon l’expérience, une demande pourrait recevoir plus favorable considération si un ministre de la Couronne aidait à la favoriser, bien que le succès ne soit pas garanti.

Si un demandeur a un rapport existant avec un autre membre de la famille royale, il lui est permis d’écrire directement au secrétaire particulier concerné en référence à la possibilité de patronage de ce personnage.

Comment est-ce qu’un organisme ou une communauté peut être incluse sur l’itinéraire d’une tournée royale? Y-a-t-il une distinction entre une visite « officielle » et une visite « de travail »? Pourquoi est-ce que la Ligue monarchiste se réfère à ces visites comme des « retours au pays »?

Comme ce sont despersonnages constitutionnels, le précédent exige que la Reine— avec, presque toujours, le prince de Galles— voyage au Canada « sur arrêté en conseil »; c’est-à-dire, sur la prise de responsabilité du gouvernement du Canada avec les arrangements et les engagements prévus et organisés par le gouvernement à Ottawa. Pendant la planification des tournées royales, la Reine et le prince de Galles indiquent leurs préférences et des intérêts spécifiques pour leur programme canadien; après quoi, il est recommandé d’aviser les secrétaires particuliers (qui organisent presque tout élément des tournées royales) de l’intérêt de votre organisme à participer à la tournée royale et de leur donner les renseignements appropriés.

La plupart de visites royales au Canada cependant sont des « visites de travail », la demande pour lesquelles provient d’une province, une communauté, un régiment ou un organisme qui possède le patronage royal. Il est possible que le gouvernement fédéral offre un appui non officiel, mais la responsabilité et les frais restent toujours aux entités concernées par la visite. La sécurité appropriée est déterminée par la GRC, qui soutient toutes les dépenses relatives à cela.

Dû au grand coût de ses visites, il est fréquent que d’autres organismes sponsorisent des évènements en complément au but principal de la tournée. Bien avant tout autre engagement, les secrétaires particuliers et les fonctionnaires gouvernementaux communiquent entre eux afin d’inclure autant d’activités et de groupes que possible. Des demandes spécifiques, un itinéraire clair et de l’expérience dans l’organisation d’évènements sont toujours recommandés.

Des autres membres de la famille royale, seuls le comte et la comtesse de Wessex ont un secrétaire canadien, Christopher Carnegie, qui est disponible à christopher.carnegie@sympatico.ca—autrement il est mieux d’écrire au secrétaire personnel au Royaume-Uni, comme détaillé ci-dessus.

La Ligue monarchiste nomme toutes les visites royales au Canada des « retours au pays » parce que les membres de la famille royale ne reviennent pas au Canada comme des individus anglais ou selon un titre dans le Commonwealth, mais comme membres de la famille royale canadienne, autant chez eux ici qu’ils le sont en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Jamaïque, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Barbade ou dans tout autre des 16 royaumes où la Reine est Souveraine. En tant que Reine du Canada, elle a fait remarquer au Président Reagan en 1983 avant qu’elle ne retourne de Californie en Colombie-Britannique : « Demain, je rentre chez moi au Canada ». De plus, au terme du retour au pays de La Reine en 2010, dans un voyage à New York City, elle a fait remarquer : « Je voyageraià partir de ce royaume nordique, en qualité de Reine du Canada ».

J’ai entendu qu’on peut travailler à Buckingham Palace comme un guide touristique pendant l’été Est-ce vrai? Comment puis-je trouver des renseignements sur ça?

C’est vrai—vous pouvez lire un compte-rendu animé des expériences d’un jeune membre de la Ligue à Londres à la page 27 de l’édition d’Automne-Hiver des Nouvelles monarchiques canadiennes, accessible en format pdf ici. Si vous êtes intéressé par cette opportunité, consultez le site Web de Buckingham Palace à http://www.royal.gov.uk/TheRoyalHousehold/WorkingfortheRoyalHousehold/SummerJobs/WhatcouldIdo/Wardens.aspx. (Disponible en anglais seulement.)

Comment peut-on porter correctement un toast à la Reine? Est-il approprié seulement lors d’occasions formelles? Devons-nous servir de l’alcool?

Il est normal de boire à la santé de la Reine aux déjeuners et aux diners publics aussi bien qu’à d’autres occasions telles que des diners régimentaires et des fonctions de club. Le toast fidèle, comment il s’appelle habituellement, est toujours le premier (ou l’unique) toast à être offert, normalement une fois que le dessert est servi, bien que l’étiquette moderne permette que cette cérémonie se produise après le plat principal.

Dans un dîner formel, la personne qui propose le toast demande que les invités emplissent leurs verres et se lèvent. Puis il propose le toast dans l’une ou l’autre ou toutes les deux langues officielles du Canada, comme suit : « Mesdames et messieurs, la Reine » ou « Mesdames et messieurs, la Reine du Canada ». Les participants soulèvent leurs verres et puis consomment une petite partie de leur contenu—l’utilisation de l’alcool est optionnelle. Beaucoup de sujets fidèles choisissent alors d’ajouter les mots affectueux, « Et que Dieu la bénisse » avant de se rassoir.

Il est également correct de porter un toast à la Reine aux rassemblements et aux repas quotidiens de famille, particulièrement lors des anniversaires royaux et des évènements royaux, et des jours fériés nationaux. À ces occasions, particulièrement quand les jeunes ou les nouveaux Canadiens sont présents, il est normal que l’orateur dise quelques mots au sujet de la nature spéciale de l’évènement et pourquoi il est approprié d’honorer Sa Majesté, et demande seulement alors à chacun à la table de se lever. Les enfants debout peuvent proposer et répondre convenablement à un tel toast, apprenant non seulement une bonne leçon dans l’éducation civique canadienne mais également l’étiquette sociale appropriée.

La Ligue est-elle un organisme de charité? Mes dons sont-ils déductibles d’impôt?

Malheureusement, les dons faits à la Ligue monarchiste du Canada ne sont pas considérés déductibles de l’impôt par l’agence de revenu du Canada. Car la ligue n’accepte aucune subvention publique, elle compte entièrement sur la générosité de ses membres à travers le Canada afin d’accomplir ses programmes d’activités.

Comment est-ce que je m’organise pour qu’un orateur de la Ligue vienne s’adresser à mon club, mon collège ou organisme?

La ligue a accès à une foule d’experts dans beaucoup de domaines des aspects de la couronne canadienne qui seront enchantés de s’adresser aux gens ou aux organismes intéressés, souvent gratuitement sauf pour le transport et les dépenses afférentes, si requis. Veuillez diriger de telles demandes vers le bureau national, à domsec@monarchist.ca, lequel vous dirigera vers l’orateur potentiel le plus approprié.

Pourquoi est-ce que la Reine est intitulée « Défenderesse de la Foi » au Canada quand nous n’avons pas de religion d’état? Est-ce que ce titre a quelque chose à voir avec le Droit divin des Rois?

Le concept du Droit divin des Rois n’a pas existé depuis des siècles. Cette vue était populaire à une époque où les rois et les reines étaient des monarques absolus, qui régnaient sans aucune contrainte de leurs personnes de la part des représentants élus. Cette conception soutenait que le monarque dérive son autorité directement de Dieu—et ainsi que de désobéir aux souhaits du souverain était identique à désobéir à Dieu.

Depuis sa fondation en 1867, le Canada (en commun avec d’autres royaumes du Commonwealth) a établi une monarchie constitutionnelle ou limitée. Ceci signifie que le roi ou la reine règne, et est l’incorporation de l’état, mais ne gouverne pas, devoir qui revient au gouvernement élu.

Quand notre Reine est venue au trône en 1952, chacun de ses royaumes (les pays dont elle est Souveraine) a adopté sa propre formule pour se rapporter à la Reine d’une manière légale et formelle.

Pour le Canada, ce titre est établi comme suit :

Elizabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni, du Canada et de ses autres royaumes et territoires,
chef du Commonwealth, défenseur de la foi

Au Parlement du Canada le 3 février 1953, dans le débat sur le projet de loi proposant d’accorder ce titre à La Reine, le premier ministre Louis St Laurent a expliqué pourquoi le terme « défenseur de la foi » a été maintenu :

Dans notre pays [le Canada et les autres monarchies non-britanniques du Commonwealth] il n’y a aucune église établie, mais dans nos pays il y a les gens qui ont foi dans la direction des affaires humaines par la sagesse infinie de la Providence ; et nous avons estimé que c’était une bonne chose que les autorités civiles aient proclamé que leur organisation est telle qu’elle se porte à la défense de la croyancepermanente dans une puissance suprême qui commande les affaires des simples hommes, et cela pourrait n’être aucunement objecté raisonnablement parquiconque croit en un être suprême, d’avoir le souverain, le chef de l’autorité civile, décrit comme croyant et défenseur de la foi,pour un dirigeant suprême.

Contrairement à la perception erronée parfois véhiculée par les médias, la Reine du Canada—qui, personnellement, est anglicane (en Angleterre) et presbytérienne (en Écosse), deux nations qui ont une religion d’État officielle—ne joue aucun rôle officiel d’administration ou de représentation de l’Église Anglicane du Canada. C’est en fait la couronne canadienne qui garantit à tous les citoyens le droit d’adorer Dieu à leur propre manière, ou de ne pas le faire du tout. Le futur roi du Canada, Charles, le prince de Galles, a réfléchi tout haut que, comme monarque, il voudrait rendre le rôle de la couronne dans la défense de cette liberté plus explicite comme « défenseur des fois ».

La reine est un monarque héréditaire. Je ne crois pas en cela. Personne n’est né meilleur que quiconque d’autre, parce qu’au Canada nous croyons que chacun est créé égal. Nous ne croyons pas aux droits hérités.

Personne ne prétend que la Reine soit « meilleure » que n’importe qui d’autre. Cependant, les monarques constitutionnels tels que ceux du Canada sont nés pour servir, et destinés vers une vie de service. À la différence de vous ou de moi, ils n’ont aucun choix dans leur destin. L’on pourrait penser à ça comme un sacrifice plutôt que comme un privilège. Chaque mot poussé, chaque mesure prise ou pas, et, trivialement mais véritablement, chaque nuance de robe ou expression seront filmés, distribués autour du monde et commentés à des moments—souvent inadéquats et parfois cruels—le long d’une vie entière. Dans ce sens nous pourrions admirer plutôt que désapprouver la tradition héréditaire de la couronne.

En même temps que l’accompagnement de ce destin inévitable est une autre réalité : la formation peu de temps après la naissance pour répondre aux fonctions et aux espérances du rôle de souverain. La plupart d’entre nous reçoit une éducation très générale, puis plus tard nous peut-être choisissons quelques spécialités pour étudier, mais pour finir très souvent dans un métier très différent que ce qu’on avait imaginé ou ce à quoi on s’était entraînés. Les monarques ont l’avantage de la préparation à long terme pour faire de leur mieux dans une tâche exigeante.

Il est vrai que certains de nos concitoyens renverront toujours un monarque héréditaire—mais d’autre part, selon les sondages, la popularité des premiers ministres élus et des présidents est habituellement à 20 points ou plus en-dessous de celle de notre Reine—pas un mauvais résultat dans un monde dontla critique à son endroit est intensifiée par les médias. Alors que personne ne peut réclamer que le principe héréditaire garantit de grands monarques, l’expérience canadienne durant les presque 150 années de la confédération suggère que cela reste la meilleure manière par laquelle nous pouvons assurer l’impartialité à l’apex des arrangements constitutionnels d’aujourd’hui, que les Canadiens ont choisi de réaffirmer en 1982, geste par lequel nous prêtions notre puissance au souverain pour qu’il l’exerce pour nous.

Une défense récapitulative très irrésistible du principe héréditaire a été faite par l’historien et l’éducateur canadien francophone, Jacques Monet, sj, dans son article « la monarchie canadienne » qui a été incluse dans The West and the Nation: Essays in Honour of W. L. Morton :

Un roi est un roi, pas parce qu’il est riche et puissant, pas parce qu’il est un politicien réussi, pas parce qu’il appartient à une foi particulière ou à un groupe national. Il est roi par sa naissance.Et dans le choix à laisser le processus de sélection de leur chef d’état à ce dénominateur le plus commun dans le monde—l’accident de la naissance – les Canadiens proclament implicitement leur foi dans l’égalité humaine ; leur espoir pour le triomphe de la nature au-dessus de la manœuvre politique, au-delà du remous social et des intérêts financiers ; pour la victoire de la personne humaine.